Le syndrome de Guillain-Barré est un mal neurologique qui touche spécialement les nerfs situés en périphérie. Cette maladie survient la plupart du temps à la suite d’une infection. Il s’agit d’un mal qui ne devrait pas être négligé, car il pourrait se propager très rapidement dans l’organisme et provoquer par la même occasion des dégâts irréversibles. Quelles sont les causes, le diagnostic et la nature contagieuse de cette maladie ?
Sommaire
Les manifestations de la maladie
Le syndrome de Guillain-Barré se reconnait la plupart du temps par des picotements ainsi qu’une légère impression étrangère dans le corps. Ces sensations étrangères qui surviennent souvent de manière symétrique ont la possibilité de se répandre. Il faut ajouter à cela que la gravité ainsi que l’avancée de ce problème de santé peuvent priver complètement l’individu de la capacité de mouvement.
Dans les cas les plus sévères, ce mal cause une paralysie entière. La quasi-totalité des malades de ce syndrome atteignent souvent le stade où la maladie les atteint de façon générale déjà à la 3e semaine après les premiers symptômes. Rappelons également que le pronostic vital est très vite engagé lorsque le cas est très grave. Cela va de soi, car les muscles de l’oropharynx, les muscles respiratoires sont sévèrement touchés, ce qui élève grandement le risque d’insuffisance ou d’arrêt respiratoire.
Quels sont les examens pratiqués permettant de mettre en lumière la maladie ?
Le diagnostic de syndrome de Guillain-Barré se réalise en 2 examens bien précis à savoir la ponction lombaire et l’électromyogramme. Grâce à la ponction lombaire, il est possible de recueillir le liquide dans lequel baigne la moelle épinière. Pour pratiquer un tel examen, le médecin spécialiste réalise d’abord une anesthésie locale. En ce qui concerne l’électromyogramme, il offre la possibilité d’assurer que les nerfs sont fonctionnels.
Comment prévenir et soigner ce syndrome ?
Pour soigner ce syndrome, 2 différents traitements d’immunothérapie ont montré leur efficacité dans l’enrayement de l’atteinte des nerfs. Il s’agit entre autres du changement du plasma et de l’introduction intraveineuse d’anticorps. Le premier traitement a pour objectif de changer le plasma sanguin renfermant les auto-anticorps qui s’en prennent aux nerfs par un plasma tout neuf. Quant à l’injection d’anticorps intraveineuse, il faut préciser qu’elle permet de venir à bout de ces anticorps.
Vous avez là autant de traitements pour lutter contre une telle maladie, mais qui requiert en réalité une hospitalisation du patient. Rappelons néanmoins que dans les cas où les fibres nerveuses sont touchées sévèrement, le patient peut garder des séquelles irréversibles et souffrir de douleurs. Par ailleurs, le médecin se doit de faire attention à certaines irrégularités que présentent les patients touchés par ce syndrome. Ces derniers peuvent présenter des anomalies au niveau :
- Du système respiratoire ;
- De la fréquence cardiaque ;
- De la tension artérielle.
Cela implique alors que le patient soit mis sous ventilation assistée, surtout lorsque la paralysie se propage jusqu’au système respiratoire.
Quels sont éléments pouvant favoriser le syndrome de Guillain-Barré ?
Généralement, le syndrome touche la plupart du temps plus d’hommes que de femmes et davantage d’adultes que d’enfants. De plus, il faudrait garder à l’esprit que le syndrome de Guillain-Barré n’est aucunement une maladie contagieuse et encore moins héréditaire. Néanmoins, il ne faut pas éliminer le fait que certaines prédispositions génétiques pourraient en être des facteurs de risque.
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