L’été 2025 a marqué un tournant significatif dans les politiques de santé publique en France, notamment en ce qui concerne la protection de nos plus jeunes. Deux nouvelles réglementations ont été mises en place pour renforcer la santé des enfants et des adolescents. La première interdit de fumer dans plusieurs espaces publics fréquentés par les jeunes, tandis que la seconde régule strictement l’exposition des enfants de moins de trois ans aux écrans dans les structures d’accueil. Ces mesures visent non seulement à préserver la santé physique des jeunes mais aussi à instaurer des environnements plus sains pour leur développement.
Sommaire
Une génération future sans fumée
Le gouvernement français a étendu l’interdiction de fumer à de nouveaux espaces publics depuis le 1er juillet 2025. Voici les lieux concernés :
– Parcs et jardins publics
– Plages durant la saison balnéaire
– Zones d’attente des voyageurs, y compris les abribus et les files d’attente de taxis, aux heures de service
– Espaces extérieurs des bibliothèques et des installations sportives durant les heures d’ouverture
– Abords immédiats des établissements scolaires et autres structures accueillant des mineurs
Cette extension de l’interdiction de fumer s’aligne sur le plan de lutte contre le tabagisme 2023-2027, qui aspire à une « génération sans tabac » d’ici 2032. En visant les lieux fréquemment visités par les jeunes, le gouvernement espère réduire l’attractivité du tabac et en changer la perception sociale.
Impact environnemental
En plus de protéger la santé publique, cette réglementation contribue à la préservation de l’environnement. La réduction des mégots dans les espaces publics aide à diminuer significativement la pollution. Selon le ministère, un seul mégot peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau.
Lutte contre l’exposition précoce aux écrans
En parallèle, une autre mesure phare a été adoptée pour protéger les jeunes enfants des effets néfastes des écrans. Depuis le 3 juillet 2025, il est interdit d’exposer les enfants de moins de trois ans à tout type d’écran dans les structures d’accueil comme les crèches ou chez les assistants maternels. Cette décision s’appuie sur les recommandations d’experts qui soulignent la nécessité de protéger les tout-petits des risques associés à une exposition précoce aux écrans, tels que :
– Troubles du sommeil
– Risques de sédentarité et de surpoids
– Problèmes de vision, notamment la myopie
– Perturbations du neurodéveloppement
Éducation et prévention chez les parents
Bien que l’interdiction soit spécifique aux structures d’accueil, une initiative est en cours pour sensibiliser les parents sur l’importance de limiter l’exposition aux écrans à la maison. La Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) diffuse des informations pédagogiques pour encourager des pratiques saines à domicile :
– Aucun écran avant trois ans
– Usage très occasionnel entre trois et six ans, toujours sous supervision adulte
– Éviter les écrans pendant les repas, avant de dormir ou pour calmer l’enfant
En outre, il est conseillé aux parents de montrer l’exemple en limitant leur propre usage d’écrans en présence de leurs enfants. Cette approche globale assure une cohérence entre les pratiques en structure d’accueil et à la maison, renforçant ainsi l’efficacité des nouvelles réglementations.
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